• Que je raconte un peu ces quinze jours...

    Je m'étais donné 15 jours pour rafraîchir le studio, le mettre "en blanc" et m'y installer. Finalement, j'y suis donc depuis le départ, puisque faire des allers-retours entre le studio et chez papa-maman, ce n'était pas pratique. Je n'ai donc fait qu'un plein d'essence ce mois-ci, au lieu d'un par semaine depuis janvier, et compte-tenu de l'hemorragie qui ravage mes finances, j'apprécie.

    Première étape : le détapissage. Je pensais y passer deux-trois jours maxi, j'en ai mis cinq. Tapisserie(s) trop bien collées, j'ai cru que je n'en verrais jamais le bout. C'est, paradoxalement, ce que j'ai trouvé de plus dur. Comme je détapissais à la lessive Saint-Marc, ça a également été l'occasion d'un grand ménage que le studio n'avait visiblement pas connu depuis longtemps : meubles de la kitchenette, salle de bain, grilles des aérations...

    Tapisseries ôtées, le constat a été édifiant : ne jamais, jamais enlever de tapisserie dans un appartement ancien. Ca tient les murs...

    Donc : enduit, ponçage, re-enduit, re-ponçage. Là, je regrette de ne pas avoir pris de photos : blanc, blanc, blanc partout, sur le sol, les cheveux, la peau, les lunettes, le jean et le tee-shirt... J'ai passé le balai régulièrement, lavé le sol deux fois dans la journée, et j'ai terminé la journée par une troisième douche, et j'ai carrément lavé en même temps balai, pelle et balayette, qui finissaient par remettre autant de poussière de plâtre qu'ils en ramassaient.

    Peinture (1) : tant que les murs étaient nus, je me suis attaquée aux peintures des boiseries. J'avais pris de la peinture monocouche. Sauf que sur les boiseries de la porte-fenêtre et de la fenêtre, repeintes en... violet par les précédents propriétaires, et bien il m'aura fallu trois couches. Le radiateur m'aura également donné bien du mal. Figurez-vous qu'il faut BEAUCOUP de force dans l'index pour appuyer correctement sur une bombe de peinture. Mes respects aux graffeurs !

    Tapisserie : ce n'était pas prévu, mais compte-tenu de l'état des murs, il a fallu les recouvrir d'une tapisserie de toile de verre. Là, ce n'est pas moi qui l'ai posée, un ami de mon frère est venu m'aider, et heureusement, même si au final, j'ai posé le dernier lé, le plus dur, celui avec toutes les découpes des compteurs et  interrupteurs :-)

    Peinture (2) : le "gros" morceau, surtout compte-tenu de mon vertige d'une part, de l'état de mes cervicales d'autre part. J'ai commencé par la kitchenette, plafond et murs en même temps, pour voir si la peinture, monocouche encore, couvrirait correctement peinture ancienne et toile de verre. Résultat assez bon, j'ai donc continué par le plafond et ça n'a pas été facile, surtout au centre de la pièce. Une grosse après-midi pour le faire (j'ai essentiellement travaillé les après-midi, pour cause de grosse fatigue le matin), et j'ai remis ça le lendemain pour la peinture des murs. Et j'ai terminé en jettant mes pinceaux !

    Sol : j'ai recouvert les horribles dalles plastiques de la kitchenette d'un lino plus neutre, plus propre et plus confortable. Pour la kitchenette, l'ami de mon frère m'a aidée (il fallait déplacer le meuble sous-évier et le frigo), pour la salle de bain "c'est moi qui l'ai fait" et je me suis bien embêtée avec les découpes des arrivées d'eau et, surtout surtout, du contour des toilettes.

    Ce n'est pas moi qui m'occupe des plinthes, encore une fois l'ami de mon frère est plus doué (et, surtout a plus de force et d'expérience) que moi. Mais le monsieur est très occupé et j'aimerai bien qu'il vienne finir...

    Côté travaux, il me reste pas grand'chose, mais le tout c'est de ne pas faire traîner ce "pas grand'chose". Peindre les portes de la penderie, de la salle de bain, de l'entrée (gros chantier celle-là, elle est en mauvais état). Eventuellement une nouvelle couche sur la fenêtre, ce serait bien. J'aimerai bien quelques rideaux, aussi, pas mal d'étagères, autrement dit : pas mal de trous en perspective, il va falloir que je prenne des cours de perceuse !

    Côté aménagement : le gros soucis, ce sont les meubles de rangement (bibliothèques, vaisselle), et l'aménagement le plus pratique possible d'un coin qui recevrait mon équipement livebox+pc.

    En conclusion : je me demande maintenant comment j'ai pu imaginer une seule seconde que je pourrais faire ça. De fait, en commençant, j'ai eu qq moments de doutes et d'angoisses. Finalement, j'y suis arrivée, ou à peu près (puisque je n'ai pas pu tout faire toute seule !). Je m'attendais à souffrir du dos et des cervicales, en fait pdt quinze jours j'ai eu très mal... aux pieds. Et aux genoux. Et oui, j'ai passé quinze jours debout ou à genoux, alors que je passe habituellement pas mal de temps assise devant un ordi ! Et, aussi, il faut que je me résolve à l'admettre : je suis bel et bien presbyte. Et pour couper du lino, c'est pas toujours pratique...  En tout cas, j'ai passé quinze jours dans une sorte d'"ailleurs" qui m'a fait du bien, malgré les soucis occasionnés, sans parler de ceux qui, sans rapport avec ceux-là, sont survenus pdt cette quinzaine (ma voiture, entre autres). Toutefois, je ne ferais pas ça trop souvent, et j'aimerai bien, par exemple, que mon "ailleurs", l'an prochain, prenne plutôt la forme d'une semaine de randonnée dans le massif central, par exemple....


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    Ben oui, enfin presque, parce que bêtement, je n'ai pas encore de drap. Donc cette nuit, je dormirai sur un vrai matelas, mais encore dans mon sac de couchage !

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  • Ambiance d'un soir, pendant les travaux...
     
     

    Ce soir : il y a encore du travail, mais le plus dur est derrière moi !
     

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    Oui, c'est un peu spartiate. Et ça va le rester encore un certain temps.

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  • Profitant d'un rapide passage chez papa-maman (lessive à faire, qq affaires à récupérer - camper c'est pas forcément pratique) :


    - côté travaux : quelle idée, mais quelle idée ! j'aie eu de vouloir détapisser. Les multiples couches de  tapisseries... tenaient bien les murs :-(

    - côté environnement : je suis entourée de vampires. Aucun bruit le jour (si ce n'est celui de la circulation, j'ai parfois l'impression d'habiter en plein Paris, forcément, après six mois de forêt landaise je suis devenue sensible au  bruit), mais la nuit... mes voisins, invisibles jsq présent, semblent vivre la nuit. Galère...

    - côté fatigue et moral : je suis crevée (évidemment, être réveillée à 2 h 00 du mat'...), j'ai les cervicales et les trapèzes qui hurlent (et moi aussi, de temps en temps), une migraine continue et je continue à fonctionner au spasfon, le stress étant loin d'être fini...

    - pas le temps de faire un petit potager. Mais un rosier, un bambou, ont rejoint le petit charme, le nandina, et autres plantes encore...

    - pas le temps de poster des photos... un jour, peut-être...


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  • Dans le style avant/après. Trois quart d'heure entre les deux photos.
     
     
     
     
    Et bien sûr, c'est loin d'être fini. D'abord : j'ai mis de l'eau dans  la détapisseuse gentiment prêté par une copine. Je l'ai branchée, ai entendu l'eau bouillir... et j'ai attendu. Attendu. Attendu. Appelé ma copine : "ya un 'blème". Finalement, il y avait un tout petit truc pas enfoncé correctement. Après, le système, c'est : le "fer" à vapeur dans une main, la raclette dans l'autre. Pas de raclette, ma copine l'a oubliée. Bon, je gratouille avec les ongles, quand c'est bien imbibé, la tapisserie vient bien. Le comble quand même, moi qui ai toujours peur de me brûler quand je repasse ! Je découvre x couches de tapisseries, dont... deux fois la même. Là, je n'ai aucune explication, mais je confirme : la même tapisserie a bien été posée deux fois, première couche sur deuxième couche, rayures concordantes ! Mystère...
     
    Beaucoup moins drôle : j'ai re-découvert, car oui, je l'oublie toujours, que j'ai... le vertige. Donc, en haut de l'échelle, fer à vapeur dans une main, en train d'arracher la tapisserie de l'autre... et ben ça le fait pas. Pas du tout. Et là, à trente centimètres de mon plafond, je me suis dit que là, j'ai un sacré problème. Car si je dois arriver à détapisser, à reboucher trous et fissures, à peindre les murs... je ne sais pas du tout comment je vais arriver à peindre ce foutu plafond, dont j'ai pu constater, de si près, qu'il en a pourtant bien besoin. Bcp, bcp cogité sur la route, au retour. Trouver un peintre, dans un délai si court ? En arrivant chez mes parents, j'ai parlé du problème, mon père va me passer un échaffaudage. J'essaie de me rassurer en me disant qu'il y a un peu moins de 20 m² de surface de plafond ! un pro ferait ça dans le week-end ! (on se motive, on se motive). Histoire à suivre, donc. En attendant, j'ai pris conscience ce soir qu'il faut que je m'active. J'ai quinze jours devant moi, ça va être court.
     
    Demain, je m'installe provisoirement (matelas gonflable, sac de couchage, il faut que j'aille m'acheter une casserole pour le thé du matin). Pas de connection internet, et pas trop le temps, finalement, de m'occuper de ça, je revois mes priorités. Donc, prochains articles et prochaines photos... dans un délai indéterminé !

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  • Pas le temps... Mais, "coming soon", il  devrait y avoir sur ce blog : un état des lieux de chaque espace du studio, des photos des travaux de raffraîchissement, un plan, etc, sauf si je me casse la figure du haut de l'échaffaudage ;-)


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